s’Baelers
Der Hof des Meyers des Altes Schloss zu
Mittelhausen
Première génération - Georg SCHMIDT le
vieux (ca1615-1673)
“ Georg Schmitt
der Jung Item ein
Behausung, scheuer, stall, garten, die einseit neben
Hanß Nuß, n.s. zum theil neben dem eichs garten so auch
Georg Schmit gehorig, un zum theil Lorentzen Claußen
stost hinden uf Hetzel gaß, vornen uf der Allmend.”
Une habitation,
grange, étable, jardin, d’un côté Hanß Nuß, de l’autre
en partie le jardin des chênes qui appartient aussi à
Georg Schmitt et en partie Lorentz Claus. Derrière la
rue Hetzel, devant le communal.» Item
ein Garthen das eichs garthen genannt ungefahr 2 zweitel
groß, einseit Georg Schmit selbsten, anderseit dem
Allmend, stost vornen uf das allmend gegen das gemeind
lauben blazoderlinch.” Un jardin qui
s’appelle le jardin des chênes d’une surface d’environ 2
zweitel, d’un côté Georg Schmidt lui-même, de l’autre le
communal. Devant sur le communal en face de la maison
commune. »
Item ein Hauß, hoff, hoffstatt, scheuer, Stall, und Garten, einseit Conrad Hatten, n.s. neben einen Garten im St dem Heyl Clausen Hansen erby zu Standig, stost hinden uf ein waldt stuich in Breiddumb gut gehörig, vornen uf das almend.”
Une maison,
ferme, cour de ferme, grange, étable, et jardin, d’un
côté Conrad Hatt, de l’autre un jardin appartenant à
Hans Claus, derrière une forêt qui appartient au bien du
Breitumb et devant le communal. »
Comme nous
l’avons vu il n’est pas clair à partir de quand le fils
succéda au père dans le domaine de Hohatzenheim et dans
la fonction de prévôt. George le jeune
se maria avec Barbara Lienhardt la fille du prévôt de
Mittelhausen le 26 mai 1663. Michel Lienhardt possédait
dans le village une vieille auberge désaffectée « Lehre
Hoffwirt » au lieu dit Baumgarten (emplacement s’Grode)
et une grande parcelle au lieu dit Brandgarten (derrière
s’Ruxers).
Antoine né le
5.9.1706 Maria née le
6/11/1709 ; ép. Diebold Zimmer de Krautwiller Anna née le
9/4/1713 ; ép. Michel Moebssen de Pfulgriesheim Léonard Schmitt
se maria une première fois le 2 juillet 1696 : « Lienhardt
Schmidt de Georg Schmidt gewesene Schultz zu
Hohenatenheim avec Jungfrau Barbara de Hanratz Zechra
Gerichtschoffe und burger in Mittelhausen Testes: Antonius
Lienhard Schultz in Mittelhausen des hochzeiter Wetters
Bruder Jacob lienhart
daß Hochzeiter Vetter » Puis une deuxième
fois le 2 février 1701: Lienhardt Schmidt et Eva Duringer de Hans Duringer gerichtschoffe in Oltißk Ritter Testes: Antonius Lienhart Schultz in Mittelhausen als Vatters Bruder Hans Lienhard Gerichtschoffe und burger in Mundolsheim Lienhard Schmidt den Hochzeiter selbst burger in Hohenatzenheim.” Léonard Schmidt
ne devint pas prévôt mais obtint tout de même une poste
de Gerichtschöffe. En 1687 la grande majorité des
villageois abjura le protestantisme en séance publique.
La famille Schmitt comme plusieurs familles aisées du
village décida de rester protestante. A partir de
cette date, la prévôté dut être une source de conflit au
village car c’est le Stabhalter de Reitwiller qui
exercera cette fonction pendant 40 ans. La communauté
protestante gardait donc la haute main sur les affaires
du village. « Erst eine
Behaußung hoff, schauer, Stall und Trott, sambt dem
daran gelegenen großen baumgarten und Salatgartel auch
allen übrigen begriffen weiten, rechten, zugeförungen
und gerechtigkeiten gelegen in dorf zu hohatzenheim,
einseit neben Georgen Hanßen, anderseit zum theil neben
dem Weyer Garthen und zum theil Jacobs Hanßen, vornen
ufs allmend, und hinten auf die Hetzelsgaß ziehend… » On apprend donc
que la ferme vaut alors 700R. Il y aussi un grand verger
et potager et le petit bois en aval maintenant appelé
Weyer Garthen. La famille possède aussi toujours la
ferme à l’entrée du village (Heywang) et de nombreuses
terres dont dans le village le lieu-dit Brandgarthen
derrière la ferme s’Ruxer et une parcelle le long de la
Leichgasel derrière la ferme Diebold et peut-être la
ferme s’Grode.
Enfants: Nicolas ; se
mariera avec Margareta Grad d’Olwisheim Brigitte née
ca1723 C’est
probablement du nom Bilger qu’est dérivé le hofname «
s’Baeler’s » Eva Duringer
décède avant le 9 déc 1739. L’inventaire après donne une
description de la ferme qui est toujours évaluée à 700R. «
Vorbeschriebene behaußung mit allen weiter vogt und
gerechtig Leiten…
5e génération – Nicolas BILGER le
vieux (12 mar 1718-
Marrié le 3
février 1739 avec Catherine GRAD née le 6 oct 1715 à
Olwisheim et décédée le 3 mar 1803. 6e génération - Nicolas BILGER le
jeune (4 jul 1752 – 26 feb 1823) Marié le 25
Janvier 1774 avec Margareta DOSSMANN d’Olwisheim, née en
1748 et décédée le 27 mars 1828. Michel (18 sep
1779) Jean Georg (4 may
1782) Pierre (12 jan
1785) Valentin (12 jun
1789)
Anna (1813)
8e génération - Michel BILGER le
jeune (1805-
Michel (1836 - 8
avr 1837)
9e génération - Andreas ARBOGAST (23
nov 1832-
Celle-ci est
peut-être une cousine par sa mère.
Catharina (20 apv
1861)
Né à
Mittelhausen. Marié à Anna-Maria Catharina Arbogast (une
cousine ?) héritière de la ferme s’Baelers. Sur un plan du
village de 1898 (source archives de Marius Meyer) la
ferme est toujours la propriété de Jean Arbogast. Au
début du XXe siècle, s’Baelers était encore une des plus
grandes exploitations du village. Mais Arbogast a fait
faillite vers 1920. Louis Jost était l’exécuteur
administratif (vogt) nommé par la préfecture. Lorsqu’il
est venu chez s’Baelers avec l’hussier, Louis a vu
qu’Arbogast avait signé tous les contrats avec son sang. Puis la ferme va
passer à une famille Meyer de Strasbourg qui va la
louer. Avec le temps, les bâtiments tombèrent lentement
en ruine. Les derniers locataires s'appelaient Ebersold.
En 1945 un certain “E(ugène?) Ebersold” se faisait payer
par l’administration pour couper les cheveux des
prisonniers de guerre employés au village. Sa veuve
habitera encore cette maison dans les années 50.
La photo jointe prise vers 1950 montre sa petite fille
Christiane (environ 4 ans) avec son voisin Jean-Marie
Meyer, fils de l’instituteur. Finalement abandonnée, la
ferme est vendue à la famille Reeb. Au début ils veulent
la restaurer mais il y avait trop à faire et dans les
années 1980 ils décident finalement d’arracher la
vieille maison pour construire une maison neuve signant
ainsi la faim de cette vieille cour de ferme. Corps de
ferme: Le plan de
1914 montre qu’à cette époque la ferme comptait une maison
qui donnait sur la rue de l’église et quatre bâtiments
annexes, deux en amont, au sud, un en aval, derrière la
maison et un au fond de la cour. Le plan de 1942 montre
que le corps de ferme était encore intact. Par contre le
plan de 1970 montre que les bâtiments en amont ont été
détruits. En effet une partie de la propriété a été vendue
à s’Mortze qui voulait s’agrandir. Il ne restait alors que
la maison et le bâtiment juste derrière comme le montre le
croquis ci-dessous. Ruine s'Baelers - 1971 |
Emplacement et maison actuelle de l'ancienne ferme s'Baelers. Porche de la vieille ferme - vers 1950 Ferme s'Baelers en 1914 s'Baelers vers 1942 Ruine s'Baelers vers 1970 |