s'Schlieffers
1ere Génération: Georg
HANS der Alte (ca1600-av1650) Marié
vers 1620/25 avec Catharina. Enfants
: Georg
(Ca1625) Odile
(ca1625/30) Catharina
apparait au village dès 1650 comme « veuve de Georg
Hans ». Elle est alors
marraine au baptême d’Anna Maria, fille de Conrad
Hatt. C’est très probablement
son fils, le « Georg Hans » qui est parrain. Le fait
qu’elle soit marraine
plusieurs fois à cette époque et son fils présumé
plusieurs fois parrain, est
un indice d’une antériorité de la famille au village.
Georg Hans le vieux, bien
que décédé en 1650, semble y avoir été connu et
établi. Il était donc
probablement implanté au village avant son fils. En 1650,
il y a aussi une Odile, « fille de Hans Georg » qui
est marraine au baptême de
la fille de Vix Muller. C’est peut-être une fille de
Georg Hans et Catharina. La ferme
fait partie de la liste des dommages de guerre établie
en 1651. Ceci est un
indice supplémentaire de l’antériorité de la famille
au village : « Geörgl Hanß hat sein Haüß Hoff Scheur gartten und Stall umb 116R sich abschätzen lassen, ist ihm annoch vierzel gemacht worden und bereits im 4ten jahr. [Mention:]
Erlegt: 6R» « Georg
Hans a fait estimer sa maison, ferme, grange, jardin
et étable pour 116R, il
lui reste à faire faire (?) le quart et déjà dans la
4e année. Abattement
( ?) : 6R» En
comparant cette valeur aux autres fermes, on en déduit
que la ferme
s’Schlieffers était dès cette époque une ferme moyenne
du village. C’était
alors la seule propriété bâtie au nord du ruisseau qui
longe la rue du village
(aussi appelée rue des fossés dans un recensement du
XIXe siècle. Le terrier de
1657, indique dans la liste des jardins situés «
au-delà du ruisseau »
(Jenseits des Bach), que toutes les propriétés de
Scheulis à Schlieffers étaient
occupées par des vergers et des jardins. Sur les
Emplacement de s’Felixe
l’arpenteur note « qu’il y avait là anciennement une
maison » et sur
l’emplacement de s’Lappe qu’ « il y avait là
anciennement deux maisons », donc
avant la guerre de trente ans.
2e Génération: Georg HANS
der Junge (ca1625-ap1680) Marié
vers 1650 avec Margaretha. Enfant
: Eva
(ca1650) ; marraine en 1664 Brigitte
(26/11/54) Magdalena
(ca1655) ; mariée en 1680. Georg
apparait au village dès 1650 comme parrain au baptême
de la fille de Conrad
Hatt. En 1659
il est dit Gerichtschoffe et en 1664 Gericht &
Markschoffe. En 1664,
Eva « jungfrau der Gerichtschoffe Georg Hans » est
marraine. Le
terrier de 1657 donne une description de la ferme : « Georg Hanß Item ein behaußung, scheuer, stall und garten bei der Niderserren einseit neben dem baumgarten Andresen Veltin und Andresen Diebolts gehorig, stost anderseit neben dem Seelgewohlad lit pastor gut ist ein baum garthen, zum theil, und zum theil dem Sindelsferger gut, stost hinden zum theil uf das veldt stuolach Goergen hanß selbsten. » La ferme
était donc à côté de la barrière basse du village, sur
la route de Wingersheim,
la barrière haute étant juste en dessous de s’Blase.
On s’attendrait à une
troisième barrière sur la route de Hochfelden (vers
s’Giers) mais il n’en n’est
pas fait mention. La présence de barrières à cette
époque est en général le
vestige d’anciennes portes (Tor), et d’une
fortification autour du village
durant le Moyen Age (cf étude de Bernard Metz sur
Mittelhausen). Cette
fortification (qui pouvait être un simple talus
surmonté d’une haie et un
fossé) suivait probablement la rue du village, le
fossé étant alors alimenté
par la source du Wendel. Ce fossé n’était pas
forcément à l’emplacement actuel.
Il pouvait être au nord de la rue du village. En tous
cas, s’Schlieffers était
clairement en dehors de la fortification (comme
s’Blase).
3e génération : Hans
HOELLRIEGELS le vieux (ca1655-1727) Marié le
1er mars 1680 à Magdalena Hans fille de Georg Hans,
Gerichtschoffe und Burger
Zu Hohatzenheim. Fils de
Hans-Reinhard Hollriegels burger zu Mittelhausen et
Anna Maria. Enfants : Hans (23-Jan-1681) Georg (20-Mar-1683) Hans-Reinhard
Höllringels était sacristain et habitait à
Mittelhausen. Il faisait
probablement le service des deux églises de
Mittelhausen et Hohatzenheim. Hans
le vieux, hérita donc de la ferme s’Schlieffers par sa
femme. Il décéda en
1727. Son inventaire après décès cite sa veuve
(Madeleine Hans) et donne une
description de la propriété : « Eine Zwey stäathige behaußung, hoff, scheuer, stall und gras garthen mit sambt begriff und gerechtigkeithen in dem dorff alhier einseith neben dem beypriester garthen und zum theil dem maueres Münsterguth, anderseith neben Adam Lottmann und zum Michel Flulhen Ehrfrauen garthen, stost oben auf dem sogenannten Heyligzeußgarthen so banahlen mit bei Pfalug gebauren wirdt, und zum theil auf die ackher, so in die Erbschaft gehorig, und hinten aufs allmendt seit stastend,…. 400R » L’exploitation
est maintenant évaluée à 400R soit plus de trois fois
la valeur qu’elle avait
juste après la guerre ce qui est en ligne avec les
autres propriété du village.
On note aussi que les voisins à l’est ont changé. Le
jardin sur la route de
Wingersheim n’est plus entre les mains des Diebolt
mais de Adam Lottmann et
Michel Fluhl. De l’autre côté, la propriété est
toujours attenante au verger de
la paroisse et à celui de l’abbaye de Munster.
L’exploitation a aussi conservé
la parcelle à l’arrière de la propriété. Sur la route
de Wingersheim, la barrière
à l’entrée du village semble avoir disparu. Enfin on
note que l’habitation est
composée de deux parties. Peut-être deux ailes ou un
appartement et une remise.
4e génération : Hans
HOELLRIEGELS le jeune (1681-1727) Marié en
seconde noces (CM 17/3/1704) avec Maria Schmidt fille
de Hans-Georg l’ancien
Schultheiss de Hohatzenheim et Barbara Lienhardt. Enfants
: Frantz
(ca1710) Hans
Georg (ca1713) Barbara
(ca1714) Antoni
(ca1717) Nicolas (ca1721) Maria (ca1724) Eva (ca1727) Suzanna
(ca1730) Hans le
jeune meurt quelques mois après son père le 4 novembre
1727. C’est son jeune
fils Georges qui hérite de la ferme. Son inventaire
est daté de 1731.
5e génération : Hans
Georg HOELLRIEGELS (ca1713-ca1780) Marié
vers 1735 à Barbara Gantzer. Enfants
: Anna
(ca1735); Mariée le 25 sep 1759 avec Jacob Lorentz de
Mittelschaeffolsheim.
Décédée le 12 décembre 1763 à Mittelschaeffolsheim. Maria
(ca1737); mariée le 22 novembre 1762 avec Nicolas Roth
de Truchtersheim. Un
enfant Antoine né en 1763 à Truchtersheim. Lors de
l’inventaire de son père Georg est dit « Innwohner in
Hohatzenheim ». Il a
environ 18 ans et reprend l’exploitation à son compte.
Le 25 septembre 1759, il
marie sa fille Anna : « Anna Hollrigel filia Georgii
Hellrigel et Barbara
Ganserin Conjugum Civium in Hohatzenheim ». [registres
paroissiaux de
Mittelschaeffolsheim]. Probablement décédé dans les
années 1780, Georg
Hollriegel ne semble pas avoir de testament à
Hohatzenheim.
6e génération : Nicolas
SCHMITT le vieux (1754-1839) Mariage:
25 jan 1780 avec Eva Hans (21 aug 1755 – 27 feb 1829) Enfants: Margueritte
Brigitte (ca1783) Nicolas
(ca1786) Originaire
de Wingersheim, Nicolas Schmitt se marie avec Eva,
fille de Georg Hans
(s’Scheulis). Le
couple achète probablement la ferme Schlieffers dans
les années 1780 après le
décès de Georg Hoellringels. En tout cas en 1787 le
couple habite Hohatzenheim
(inventaire Jacob Hans der Junge). Début
1792 Schmitt remplaça Nicolas Blaess comme maire de
Hohatzenheim. Pas pour
longtemps puisque ce dernier perdit son poste à son
tour en juin 1792 au profit
d’Antoine Lobstein [d’après Foesser]. Durant la
terreur Lobstein accusa son
prédécesseur d’avoir caché les meubles du curé Ohlman
qui avait fuit en
émigration. De ce fait, Schmitt fut obligé de fuir lui
aussi au-delà du Rhin.
Il revint néanmoins au village où il mourut en 1839.
7e génération : Nicolas
SCHMITT le jeune (ca1786-1841) Laboureur.
Marié le 20 juillet 1809 avec Catherine Fischer née le
15 mars 1774 à
Mittelschaeffolsheim de Jean Fischer et Anne-Marie
Klein. Enfants
: Jean-Pierre
(ca1811) Nicolas
(15/8/1816) Michel
(23/9/1820) Section
1828 : Schmitt
Nicolas, laboureur et Fischer Catherine Parent
Nicolas Schmitt, laboureur et Eve Hanss (+1829) Maison
n1. Recensement
1836 : Schmitt
Nicolas cultivateur 55 ans Fischer
Marie Catherine cultivatrice 50 ans Jean-Pierre,
26 ans Nicolas,
19 ans Michel,
17 ans Nicolas
le vieux 79 ans Lang
Brigitte domestique 35 ans Meyer
Thérèse petite domestique, 15 ans
8e génération :
Jean-Pierre SCHMITT (ca1811-ca1850) Marié
avec Marie Mengus. Enfants : Gertrude
(ca1835) Nicolas
(ca1841) Michel
(ca1842) Marie-Madeleine
(ca1850) 1841 : Schmitt
Jean-Pierre, cultivateur Mengus
femme Schmitt Marie cultivateur Schmitt
Nicolas, fils Fischer
Marie Catherine, veuve Schmitt
Nicolas, frère Schmitt
Michel, Frère Kieffer
Fr Joseph, neveu de pierre Schneider
Bernard, domestique Baumgarten
Madelaine servante 1851 : Mengus,
Vve Schmitt Marie, propriétaire cultivatrice 35 ans Schmitt
Nicolas, fils 10 ans Schmitt
Michel, fils 9 ans Schmitt
Gertrude, fille 16 ans Schmitt
Marie Madeleine, fille 1 ans Fischer
M. Catherine belle mère 62 ans Schmitt
michel cultivateur, beau frère, 30 ans Diebold
Jean domestique attaché a l’exploitation, 21 ans Pfeiffer
Josephine, domestique, 15 ans
9e génération : Michel
SCHMITT (1820- 1856 Schmitt
Michel, cultivateur chef de ménage, 35 ans Schmitt
Michel, son beau fils 13 ans Fischer
veuve Schmitt, marie Catherine mère du chef 72 ans Baumgartner
Nicolas domestique 19 ans Hirsch
Thérèse domestique 19 ans La ferme
passe au frère cadet de Jean-Pierre Schmitt.
10e génération : Thibaut
Schleiffer (ca1833- Marié
avec Eve Schaeffer. Enfants : Michel
(ca1856) Thibaut
(ca1860) M.
Catharina (ca1862) Eve
(ca1864) Caroline
(1871) Marie-Eve
(née 1er fév 1873) La
famille Schleiffer reprend la ferme vers 1860. 1861 : Schleiffer
Thibaut, cultivateur, chef de ménage, 28 ans Schaeffer
Eve, femme Schleiffer, 30 ans Michel,
fils 5 ans Thibaut,
fils 1 an Schleiffer
Michel cultivateur leur père 59 ans Hatt
femme Schleiffer Marguerine sa femme leur mère 59 ans Schleiffer
Thibaud cultivateur leur oncle 66 ans 1866 : Schleiffer
Thiébaut, cultivateur, 33 ans Eve sa
femme 35 ans Michel
leur fils 10 ans Thibaut
fils 6 ans M.
Catherine fille 4 ans Eve 1
ans et demi Hatt
veuve Schleiffer Marguerite, 64 ans Schleiffer
Theobald décède le 31 mai 1874 à 14 ans. Schleifer
Karolina se marie le 24 Sept 1889 (née 20 mai 1871)
avec Jean Georg Stotz de
Ringendorf. En 1895
: Schleiffer
Thibaut est toujours à la tête de l’exploitation.
12e génération : Michel
Lichtenthaler (ca1890-ap1945) Mariage
: ca1919 Enfants
: Ernest
(1920-1944) Ernest
est né à Strasbourg. Michel Lichtenthaler a donc
probablement reprit la ferme
après la 1ère guerre mondiale. Michel
Lichtenthaler a fait son
service dans la garde impériale. En 1940 il est nommé
Burgermeister de
Hohatzenheim. Il gardera son poste jusqu’à la
libération. Son fils
Ernest incorporé de force en 1943, est décédé en
Tchécoslovaquie en 1944.
13e génération : Antoine
AMBS (1927- Antoine
Ambs se marie après la guerre avec Joséphine Lapp de
Wingersheim, veuve
d’Ernest Lichtenthaler. Le couple reprend la ferme à
la mort de Michel
Lichtenthaler. Sans enfant, le couple exploite
l’exploitation jusque dans les
années 80 puis à la mort de Joséphine, Antoine vend la
ferme et s’installe dans
la maison s’Wurth, achetée peu auparavant par sa
femme. |
L’école de Hohatzenheim durant le rude hiver 1962. Au fond à gauche la ferme Schlieffers La propriété Schlieffers d’après le terrier de 1657 La propriété Schlieffers d’après le description du ban de 1760 Schlieffers 1826 Schlieffers 1914 Michel Lichtenthaler et sa femme Ferme Schlieffers 1942 Schlieffers vers 1970 Schlieffers vers 2000 |